Où l'art vire au low-cost... On a déjà connu ce processus pour les autres arts graphiques.
C'est le même processus que ce qui s'est produit dans les années 50/60 avec l'arrivée du discount dans l'alimentaire. On vend de la quantité quand on ne sait plus faire de qualité.
Enfin, j'aime beaucoup la dernière réflexion de l'article :
- Citation :
- La démarche est d’autant plus nécessaire que certains clients deviennent de vrais connaisseurs. Ils se prennent au jeu de la collection en demandant à avoir le tirage numéro 1.
Phrase particulièrement inepte, car si la chose est exacte en ce qui concerne la lithographie et d'une manière générale la gravure, en photo - particulièrement numérique - elle n'a aucune justification technique.
Dans les techniques de gravure ou de lithographie, le support servant à obtenir les copies s'use.
Le tirage N° 1 a donc de grandes chances d'être le meilleur.
Mais en photo, il n'y a aucune usure du cliché de base. Tous les tirages sont faits à partir de ce qui est déjà une copie de l'original...
Ces "vrais connaisseurs" gagneraient à acquérir de véritables connaissances. Il ne suffit pas d'avoir trois poils au cul pour se prendre pour un ours...
