L'affaire Olympus ce soir sur Arte

à 22h40....

Merci Bruno.

Sans doute l'occasion de mieux comprendre comment Olympus a longtemps caché ses pertes financières.  Et d'écouter l'histoire de cette découverte par le lanceur d'alerte ("whistle blower") qui a écrit un livre à ce sujet.

c'est un nouveau tintin ?

En 2011, le scandale financier qui frappe la firme Olympus fait vaciller le Japon. Sur fond de choc des cultures avec l’Occident, retour en détail sur une manipulation insensée.

La demeure inaccessible des dieux : pendant près d’un siècle, la société Olympus fut digne du nom mythologique qu’elle s’est choisi en 1942, vingt-trois ans après sa création. Au fil des décennies, la firme japonaise, pesant plusieurs milliards de dollars à la Bourse de Tokyo, s’est imposée comme le leader mondial de l’optique de précision (matériel médical et appareils photo). Mais en 2011, l’entreprise fleuron doit redescendre sur terre : sa marque est désormais associée à l’un des plus grands scandales financiers de son temps. À l’origine, un article de la presse locale révélant le montant de fusions-acquisitions opérées en dépit de toute logique : 700 millions de dollars pour des coquilles vides et presque autant en honoraires pour les intermédiaires. Nommé PDG six mois plus tôt, le Britannique Michael Woodford, qui a gravi tous les échelons de la société, demande des comptes à ses dirigeants mais se heurte à un mur du silence. Sa ténacité lui vaut un licenciement qui alerte les médias internationaux…
Un chevalier blanc au pays des samouraïs
Un système opaque, un jeune Occidental prêt à risquer sa vie pour défendre ses valeurs face à l’hostilité ambiante, des révélations fracassantes… : l’affaire Olympus rassemble tous les ingrédients d’un thriller de haut vol. Nourri d’interviews de certains de ses protagonistes (dont Woodford), le documentaire égrène les tenants et les aboutissants de ce dossier explosif, avec un art consommé de la narration. Le film offre ainsi un éclairage direct sur les pratiques d’un Japon à la vision très particulière du capitalisme, entre culture du silence et dilution des responsabilités.

Merci Bruno. J'enregistre.

il y avait sur HD1..."paparazzi"

http://www.arte.tv/guide/fr/055179-000/pour-le-bien-de-l-entreprise

Rediffusion lundi 08.02 à 8h55.

Pas chez nous!!
Merci!!
Albert
Une histoire "noire"!!

 Visible quand vous voulez : http://www.tv-replay.fr/26-01-16/pour-le-bien-de-l-entreprise-arte-11403179.html

Merci Francois!!
Je vais essayer de le voir!!
Albert

Merci François !
Je l'ai regardé hier soir. Emission très intéressante !

Très édifiant reportage qui m'a replongé à l'époque où j'avais signé la pétition de soutien sur : olympusgrassroots.com
Pas d'enrichissement personnel, mais une vaste fraude pour cacher des pertes financières colossales.
Grâce à Sony, Olympus semble avoir bien redémarré... Croisons les doigts.

moi par contre...j'ai pas bien compris le montage financier qui permettait de cacher les pertes...

Pas visible chez nous!!!(Note:Pas visible dans votre pays!!)
En tout cas je connais app l'histoire!!
Merci!!
Albert

Très bon document, bien que reposant uniquement sur le point de vue de Mr Woodford et des personnes l'ayant soutenu.
Nous n'avons que très brièvement appris l'implication de la politique internationale et des banques.
J'aurais aimé que l'on développe plus en détail comment les accords internationaux en vue de réévaluer le dollar ont pu conduire à de telles extrémités.
Également, donner la parole à quelques employés ou cadres de la société, interroger des japonais "ordinaires" aurait éclairé de manière plus complète le téléspectateur sur leur état d'esprit actuel.
Sans cela, nous en restons à juger la situation du point de vue strictement occidental, forcément partial.
Pour nous faire une juste opinion il nous manque ces données.

« Celui qui creuse un puits jusqu'à 72 pieds et ne va pas jusqu'à la source, il est comme s'il n'avait pas travaillé.» (Meng-Tseu)

François a écrit:

reposant uniquement sur le point de vue de Mr Woodford et des personnes l'ayant soutenu.

En effet.

François

C'est effectivement une histoire racontée surtout du point de vue "occidental", bien qu'un ancien dirigeant japonais a collaboré (celui qui maintenant veut tout oublier, après avoir été à l'initiative du mouvement "Olympus Grassroots").
Il en est de même semble-t-il du livre de Woodford "EXPOSURE".
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/07/olympus-retour-sur-un-scandale-japonais_4520303_3234.html

Ta critique est bien celle résumée en bas du commentaire de la revue The Economist :
<<Maddeningly, the author is devoid of introspection on the big issues.>>
http://www.economist.com/news/books-and-arts/21567046-what-really-happened-japans-premier-camera-maker-paying-price-doing-whats-right

On trouve pas mal d'articles (en anglais pour la plupart) en cherchant "Olympus scandal" dans les moteurs de recherche, comme :
https://en.wikipedia.org/wiki/Olympus_scandal

« l’accent est mis sur le sentiment de honte. Le système fait tout pour nier la faute. Le Japon est la société la plus difficile pour faire émerger la vérité. »
« Il existe un refus de défier la hiérarchie. Signaler un problème, c’est être déloyal »


C'est exactement pareil en Thaïlande;
" la face" ne doit jamais se perdre;
il est moins important de perdre la vie que la face ..

Pour moi du très grand n' importe quoi ; mais ça n'est pas ma culture .

moi qui pensait bêtement qu'Olympus avait des ennuis financiers uniquement parce qu'ils avaient mal conçu l'écran orientable du E3 et qu'ils s'étaient juste après plantés sur le capteur 12mpx du E5

En tous cas, le titre du film étant « Pour le bien de l'entreprise. » je me demande encore qui a œuvré le plus dans ce sens entre les dirigeants "locaux" ou le dirigeant "occidental" qui a mis le feu aux poudres.
Je peux me tromper mais je n'ai pas l'impression que l'intervention de ce dernier ait vraiment été bénéfique pour l'entreprise.
Tout en reconnaissant que son action ait été basée sur une grande probité qui moralement ne saurait faire l'objet d'aucune critique. Il s'est montré bien naïf pour un dirigeant d'entreprise.

Quand aux "manœuvres comptables", quelle est la multinationale actuelle qui en est totalement innocente ?

Il a tout simplement servi de fusible en évitant aux dirigeants japonais de perdre la face .
" Il existe un refus de défier la hiérarchie " ; ce monsieur occidental qui fut bombarde patron de la boite, chose qu'on voit extrêmement rarement au Japon, l'a été justement parce qu'on avait besoin de lui, en tant que non japonais, a cette place.

Farangissan a écrit:

... ce monsieur occidental qui fut bombarde patron de la boite, chose qu'on voit extrêmement rarement au Japon, l'a été justement parce qu'on avait besoin de lui, en tant que non japonais, a cette place.

C'est comme ça que j'avais compris la chose également. Et on avait besoin de lui pour procéder à un "dégraissage" comme on dit maintenant. Ça n'est pas dans les usages au Japon ; alors on a nommé un "étranger" pour le faire.
Mais lui, en bon "directeur" occidental n'a vu dans un premier temps que le bon côté - la promotion - sans voir la face cachée de celle-ci qui était effectivement sa "promotion" au poste de fusible.
En tant que fusible il aura quand même réussi pratiquement à mettre la compagnie en court-circuit.
C'est en ce sens que je doute que, pour le moins, le titre du film soit bien judicieux.

Plutôt que d'informer complètement le spectateur, il me laisse l'impression d'une tentative de revanche d'un fusible qui a sauté. Ceci étant par nature la réaction de quelqu'un qui pense à tort ou à raison avoir "perdu la face".

Il aurait dû étudier ceci avant de s'opposer frontalement à sa direction :
« Choisis en politique le bon ordre. Choisis en affaire l'efficacité. Choisis pour agir l'opportunité. Ne rivalise point : tu seras sans reproche. » (Tao Te King) Lao-Tseu

Car : « Ce n'est pas un malheur d'être méconnu des hommes, mais c'est un malheur de les méconnaître. » Confucius