Le cadrage est très bon, mais l'auteur est trahi par les impératifs techniques de prise de vue. La pose obligatoire pour le blanc du ciel a littéralement éteint l'herbe. De surcroît, il a été forcé d'accepter une légère surexposition du ciel, ce qui fait qu'il a perdu sur les deux tableaux. La retouche est indispensable pour restaurer la vigueur du ciel et la lumière sur le sol
Concernant le cadrage, on a plutôt l'habitude de cadrer ce genre de paysage en horizontal
mais le choix du vertical apporte un peu d'air à la composition. En quelque sorte, ce choix contredit l'effet d'immensité (et d'accablement ?) engendrée par la platitude sans limite du paysage; ça réveille. Par contre, j'aurais supprimé le petit buisson qui casse l'horizontalité de la plaine. Pour moi, il évoque surtout l'obéissance aux bons principes qui veut un point dans l'un des points forts de la composition ; ce «point fort» me paraît bien misérable. Autant le faire disparaître ! (comme je l'ai fait dans le 2ème image)
A noter enfin que la remontée du contraste dans le ciel fait apparaître du bruit. Eh ! le point faible de nos capteurs 4/3 qui pointe le bout du nez... Mais ça se peut aisément se soigner. Ça peut aussi être des artefacts JPEG.
ch22